Les crises d’angoisse : d’hier à aujourd’hui

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Coucou les filles ! Je vous retrouve pour vous parler du sujet des crises d’angoisse car on en parle en off via instagram mais je me suis dit que poser des mots sur mon histoire pouvait vous aider.

J’aborde le sujet parfois en stories sur Instagram selon les situations que je vis et, je me rends compte que vous êtes plusieurs à me partager votre histoire car vous avez l’impression d’être seule à traverser cela. Sachez que NON les filles, vous pouvez en parler, n’ayez pas peur même si vous avez l’impression d’être incomprises, en parler est déjà le début du combat et l’occasion de mettre vos premiers mots sur vos maux.

Dans cet article, je vais vous parler du contexte (comment, quand, à quelles fréquences etc), des conséquences et des solutions (les outils qui m’ont aidé). Alors, je ne suis pas médecin et nous sommes toutes différentes donc ce qui m’a aidé peut ne pas vous convenir.

Aujourd’hui, j’ai repris le contrôle de ma vie et j’ai réussi à canaliser les crises d’angoisse. Je ne vous cache pas que ca a été un long combat au quotidien, ca m’a demandé beaucoup d’énergie et surtout, je me suis accrochée à l’idée qu’il ne fallait pas abandonner.

Je reste sujet aux crises d’angoisse, j’ai gardé des « séquelles » et certains automatismes de protection mais, ce n’est plus mon corps qui contrôle ce que je peux ou ne peux pas faire.

 

CONTEXTE

 

Tout à commencer, il y a 9 ans pendant l’été. Je rentrais d’une journée sur le lac d’Annecy et soudainement mon corps a commencé à se raidir, ma respiration a devenir saccadée, jusqu’à ne plus maîtriser aucun de mes muscles. J’ai été immédiatement prise de panique, à pleurer. J’étais prisonnière d’une situation totalement inconnue. L’inquiétude des personnes avec moi était ultra présente car personnes ne comprenaient ce que j’avais. Je crois qu’à un moment donné, j’ai atteint un pic. Mon corps était entièrement tétanisé, il me faisait mal et ma respiration était bloquée, j’ai cru que j’allais mourir. Ce sentiment de mourir a été d’une telle violence qu’en écrivant ces mots, je le ressens encore même 9 ans plutard.

Suite à cette première crise qui restera la plus marquante (cependant elle ne sera pas la plus violente), on m’a fait part que c’était une crise de tétanie dû à un manque de magnésium et de calcium. On venait de poser le premier diagnostic, de prononcer ces deux mots, ceux qui seront la succession de 9 longues années de combat contre mon moi.

Tout à continuer dans les situations les plus banales et habituelles de mon quotidien sous différentes formes comme prises de vertiges, bouffées de chaleur, manque d’air (cage thoracique comprimée) , claustrophobie, agoraphobie, TCA (trouble du comportement alimentaire) , isolement …

En une année, je faisais au minimum 1 crise par semaine. Je peux vous dire que c’est long quand ton corps a pris le contrôle total de ta vie, que personne autour de toi ne te comprends, que tu te sens seule face à ce qu’il se passe et que tu es sans solutions.

C’est à ce moment là que j’ai compris qu’il y avait un gros problème et que ma vie ne serait plus pareille.

Mais comment, qui j’étais quand tout à commencer ? Je venais de prendre la décision d’arrêter la danse après 15 ans de passion et de sacrifices. Pas vraiment d’ami(e)s, il fallait tout construire, construire ma nouvelle vie de fille normale qui aller prendre le chemin des études, boire des cafés avec des copines, faire des soirées étudiantes… Une vie que je ne connaissais pas. J’ai rencontré de belles personnes, j’ai eu des histoires d’amour, j’ai beaucoup fait la fête (je pense trop ahah!), j’ai commencé mes études à Lyon, j’ai appris à découvrir la femme que j’étais.

Sur le papier tout semblait pas mal ? Sauf que en vrai, Maman était partie vivre dans le sud suite à un divorce trop difficile, mon frère était à l’autre bout du monde, ma soeur militaire était en mission, mon père; on avait du mal à communiquer à cette époque. On va dire que le bilan familiale était pas ouf, m’enfin après on a tous nos casseroles familiales.

Je me suis accrochée à cette nouvelle vie lyonnaise, à mes nouveaux ami(e)s d’Annecy et de Lyon, à toutes ces nouvelles expériences que j’étais entrain de vivre, à me convaincre que je serais heureuse.

Et puis, il y a 9 ans tout à basculer. L’équilibre que je croyais avoir, venait de s’effondrer. Je vais t’expliquer et surtout te citer ce que je n’ai plus pu faire du jour au lendemain : faire les magasins, aller au cinéma, prendre l’avion, le train, la voiture, aller en boite de nuit, manger au restaurant, être dans des endroits fermés, prendre le métro, le tram …. Voilà, le seul endroit ou je me sentais en « sécurité » était chez moi loin du monde, des gens et de tout ce qui m’angoissait.

Cependant, j’étais étudiante donc j’avais mes cours. Qu’est-ce que ces années d’études ont été longues… Quotidiennement, j’étais dans le contrôle de ne pas faire une crise ou de l’anticiper. Le stress était un moment idéal pour une crise donc les oraux, les partielles ont été des supplices. Parfois je rentrais le soir et la crise frappait. J’étais épuisée physiquement et psychologiquement.

Bizarrement, les personnes que je croyais être proche de moi ne comprenaient pas ce que j’essayais d’expliquer. Ils me disaient que c’était dans la tête, que j’étais folle, que cette situation n’était pas vivable… Je peux vous dire que ca a été dure à encaisser. Et j’ai compris que je serais SEULE face à ce que je traversais. (ou presque seule)

J’étais prisonnière de mon corps, ce corps qui avait pris le contrôle de tout ce que je faisais. J’étais en écoute constante de signes d’une potentielle crise. J’étais en panique lorsque je n’arrivais pas à contrôler une situation. Une grande solitude c’était installée avec mon moi.

 

CONSÉQUENCES

 

  • isolement : je crois que je ne suis jamais restée aussi longtemps chez moi à fuir le monde, le craindre
  • solitude : personne ne comprenait ou ne voulait comprendre, j’étais seule et surtout j’avais peur d’en parler. Je pensais être malade d’une maladie inconnue que toute ma vie serait comme ça
  • perte de confiance en soi : je peux vous dire que vous ne savez plus qui vous êtes, ce que vous pouvez faire sans que votre corps décide à votre place
  • peur : la peur au ventre que ca ne s’arrête jamais, de mourir à cause des crises. La peur de ce monde, des gens, en faite de TOUT.
  • l’alcool : boire me désinhibais, me faisais du bien, mon moi ne pouvait rien faire car il n’y avait plus aucun contrôle. Alors je buvais dès que je sentais une crise arrivait et l’alcool me détendait (attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)
  • TCA : j’ai perdu plus de 15 kilos, j’ai été diagnostiquée, la sonnette d’alarme a été tirée. Je crois que c’est la première fois que j’ose écrire ces quelques mots à ce sujet mais je ne souhaite pas le développer car cette période a été un enfer et je ne suis pas prête à en parler.
  • hyper active : malgré une fatigue omniprésente, j’étais devenue hyper active. Je pense que c’était un moyen d’ignorer les signes des crises, d’être toujours occupée, d’occuper mon esprit
  • perte de contrôle : clairement mon corps avait pris le contrôle de ma vie, de mes actes, de tout ce que je faisais. J’étais à l’affut du moindre signe d’une crise.

 

COMMENT SE FAIRE AIDER ET PAR QUI ?

 

Alors, ne trouvant pas le soutien auprès de mes proches, j’ai fait appel à des professionnels de la santé pour m’aider et pour me donner des outils. Il faut savoir que ce qui a fonctionné pour moi, ne veut pas dire que ca va marcher pour vous. On est tous différents, c’est pour ca que c’est important d’essayer le maximum de solutions pour trouver la plus adaptée.

 

  • Consulter une pyschologue

 

J’ai été suivi par une psychologue. ALORS NON, voir une psy ne signifie pas être FOU ! Tellement de gens jugent dès qu’on dit que l’on voit ou que l’on a vu un psy. Pfff ! J’assume et je n’ai aucune honte ou gêne car j’ai été suivi par une personne ultra compétente qui m’a aidé pendant 3 ans. Elle a vu la dégringolade, puis la remontée, elle m’a fait peur, elle m’a écouté, elle m’a donné des astuces, elle m’a accompagnée dans mes choix, dans mes relations familiales, amicales ou amoureuses, elle m’a aidé à retrouver mon identité. On a travaillé sur la cause de tout ça. Je peux vous dire que lorsque la faille, la raison de tout ça est découverte, ca fait mal et c’est dur à accepter.

Cependant, je reste persuadée que de connaitre, de savoir la cause des crises est le début de la guérison car cela m’a permis d’avancer et de mieux comprendre certaines situations d’angoisses.

Pendant nos séances, nos échanges, j’avais des exercices à faire comme affronter les endroits sujet aux crises d’angoisses. Par exemple, aller faire les magasins étaient devenus impossible. Je devais rentrer dans une boutique et aller toucher un vêtement puis repartir. Facile ? Banale ? ERREUR ! Cet exercice si simple était une réelle épreuve car il fallait que je contrôle la situation et surtout que j’ignore ce que me dictais mon corps.

 

  • Prescription d’anxiolytiques

 

Alors sans doute la plus belle connerie que l’on m’a recommandé ! Prendre un demi comprimé dès que la crise arrivait. Ayant presque une crise tous les jours ou tous les 2 jours, je vous laisse imaginer l’état de légume dans lequel j’étais…. La prise des cachets ne faisait que cacher le problème mais une fois les effets estompés, la réalité était toujours là. C’est un peu comme l’alcool, sur le coup ca m’aidais mais après c’était pire. Cette histoire a duré 3 mois et j’ai dit TCHAO aux médicaments. Je pense que c’est à partir de là ou je me suis dit qu’il fallait que je reprenne le contrôle de ma vie mais par moi même et par des choses saines.

 

  • Consulter un médecin chinois

 

Je vous avoue que je n’ai pas été convaincu de la séance. Il a travaillé sur mes flux énergétiques pour me prescrire des compléments naturels pour rééquilibrés mes flux. Ca m’a couté cher et franchement, je ne voyais pas de résultat. Quand je parle de résultat, je veux parler de tips, de solutions pour contrôler la crise et qu’elle n’ait pas lieu. Je n’ai pas été réceptive à cette technique mais peut-être que certaines d’entre vous oui.

 

  • Consulter un sophrologue

 

Ces séances ont été bénéfiques car j’ai appris à respirer grâce à des exercices pour détendre mon corps juste en respirant. J’ai appliqué ces exercices à chaque début de crises et j’ai réussi à faire que les crises n’aient pas lieu.

  • Consulter un ostéopathe

 

J’ai eu recours à un ostéopathe pour « décoincer » cette boule dans ma cage thoracique. Les crises de tétanie et d’angoisse demandent beaucoup d’énergie au corps donc chaque séances étaient un soulagement. C’était un peu comme si, on débloquait la machine avant le prochain beug.

Sur Lyon, je vous recommande Paul , il est ostéopathe à Lyon Croix Rousse et c’est un excellent praticien. C’est difficile de paraitre neutre mais je vous assure qu’il a été une personne essentielle dans ce changement de vie, il a toujours été là et ne m’a jamais jugé. Il est à l’écoute et il connait parfaitement le sujet.

 

  • Changer de vie

 

Comment ça ? J’ai changé de vie en découvrant mon intérêt pour le digital, en créant mon blog, en vivant une nouvelle histoire d’amour, en m’éloignant des « ami(e)s » toxiques, en m’entourant de personnes qui m’appréciaient pour ce que j’étais et non celle qu’on voulait que je sois, en construisant ma nouvelle vie à Lyon. J’ai pris beaucoup de distance avec Annecy et mon ancienne vie. J’ai appris à me faire violence, à aller contre mes peurs, à faire des choses que je ne faisais plus parce que j’étais entrain de RE-trouver un équilibre.

9 ans plutard, je suis épanouie, heureuse et j’ai repris le contrôle de ma vie. J’ai des crises 1 fois par an, j’ai encore certaines séquelles comme la claustrophobie, les sensations de vertiges, ou la création d’angoisse mais qui sont totalement gérables. Je suis investie à fond dans ma société car j’aime ce que je fais, mon travail, je me sens vivre, autonome et fière d’avoir bâtie cette nouvelle vie. Je pense que c’est cette nouvelle vie qui me rend heureuse et qui m’a permis de reprendre le dessus.

J’ai décidé de garder toujours le positif dans ma vie, dans ma manière d’être, dans le partage. Je me suis rendue compte que le négatif était ce qui me rendais vraiment malheureuse pendant ces 9 années. Aujourd’hui, je fuis les gens toxiques, négatifs car ils ne sont pas bons pour moi. Un équilibre, c’est fragile, il faut le préserver de ces petites choses futiles et qui polluent.

 

  • Les autres possibilités

 

En échangeant avec vous, certaines m’ont parlé de l’hypnose. Je pense qu’aujourd’hui l’hypnose peut être vraiment quelque chose qui peut aider. Je n’ai pas eu l’occasion de tester cette technique. N’hésitez pas à me mettre en commentaires ce que vous avez essayé également !

 

CES PETITES CHOSES QUI M’ONT RASSURÉ

 

Il y a encore 1 an j’avais tout le temps sur moi un sac en plastic. Le sac en plastic a été indispensable lorsque je faisais des crises de tétanie. En effet respirer dans un sac nous fait inspirer du dioxyde de carbone ce qui détend et fait tourner la tête.

Du sucre. J’étais angoissée à l’idée de tomber dans les pommes. Du coup, dès que je me sentais mal je prenais automatiquement un sucre. Je ne sais pas si cela faisait réellement quelque chose mais ca me rassurais.

Un éventail car les bouffées de chaleur sont un enfer. J’avais tout le temps chaud car j’étais tout le temps dans le contrôle de tout ce qu’il se passait.

Des chewing gums car mes angoisses comme celle de mourir à cause d’une allergie alimentaire me faisaient croire que ma gorge gonflait, que je ne pouvais plus respirer. Du coup mastiquer un chewing gum décontractait tous mes muscles langues, gorges.

 

AUJOURD’HUI ET LES CRISES

 

Je ne m’estime pas totalement sortie d’affaire car il y a encore des situations de stress, d’angoisse comme l’allergie alimentaire qui me terrifie ou la claustrophobie qui m’empêche de prendre le métro ou les ascenseurs… J’ai toujours cette peur de mourir qui aura été une obsession pendant ces 9 dernières années.

Je suis allée au cinéma voir Avengers la semaine dernière, une victoire ! Je n’allais plus au cinéma. Le dernier film que j’ai vu c’était Avatar et j’avais fait une crise tétanie.

Je suis inscrite en salle de sport. La dernière fois que j’avais fait du sport, j’avais fait ma plus gros crises de tétanie. Je n’arrivais plus a respirer, j’avais les lèvres violettes, bref j’ai cru que c’était la fin…

Aujourd’hui, j’ai repris le contrôle de mon moi, de mon corps. Le combat a été long mais il est possible. Si on est motivée, prête à tout pour retrouver une harmonie, qu’on garde espoir (car je sais combien c’est dur et je sais que j’ai eu envie de baisser les bras plus d’une fois) on peut le faire.

Il faut en parler à son entourage même s’il ne comprend pas, tanpis, insistez. J’ai fait l’erreur de ne pas en parler assez, ce qui m’a enfermé dans une profonde solitude.

Sachez que vous n’êtes est pas fou / folles.  On est atteint d’un trouble dont personne ne parle car le psychique fait peur et que les solutions ne sont pas toujours évidentes. Je reste persuadée qu’on ne se « débarrasse » pas totalement de nos troubles mais qu’on apprend à vivre avec. 

Il ne faut pas baisser les bras mais y croire et rester positif. Sachez que je sais combien c’est dur et fatiguant, mais le jour ou vous aurez repris le contrôle, vous retrouverez cette sensation de liberté.

Prenez soin de vous,

Des bisous

 

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56 Commentaires

  1. 16 mai 2019 / 19 h 54 min

    J’aime beaucoup ton blog. Un plaisir de venir flâner sur tes pages. Une belle découverte et un blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésite pas à visiter mon univers. A bientôt.

  2. Linda
    16 mai 2019 / 20 h 35 min

    Bravo pr cet article clair, sincère et qui parle de ce mal (que je connais si bien )pourtant méconnu nous faisant passer pr des fous !!! On arrive a sortir de la spiral infernal (même s il reste des séquelles ), chacun avec ces méthodes ! Il y a des jours sans mais avec le temps on arrive a s auto gerer pr que les crises ne deviennent pas des crises et de pouvoir vivre même av le sourir avec cette rage de vivre ! Merci d en parler

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 18 min

      Merci à toi pour ton message ! Gros bisous

  3. 16 mai 2019 / 20 h 36 min

    Bravo Marie d’avoir eu le courage d’écrire cet article, ici des crises d’angoisses mais à minima comparé à ce que tu as vécu. Cet article nous fait encore plus te connaître à travers l’écran et c’est agréable. Au plaisir de te suivre tous les jours sur insta 😊 clémentine

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 19 min

      Merci Clémentine pour ton message. Oui ce que je montre sur les réseaux est une partie infime de qui je suis. Il fallait que j’écruve ces mots pour aider d’autres filles, une aide que j’aurai aimé avoir à l’époque. Des bisous

  4. Marjorie
    16 mai 2019 / 20 h 55 min

    Merci pour ce beau témoignage.
    Maman de 40 ans, qui flâne volontiers sur ton blog inspirant, je ferai lire ton article à mon ado de fille qui ne va pas très bien en ce moment (angoisses, perte de confiance, mais pas de crises de tétanie …). Je pense qu’elle pourra se dire qu’on peut s’en sortir et que la solution viendra finalement d’elle-même ( même si je serai toujours là pour elle).
    Encore merci.
    Marjorie..

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 20 min

      Merci pour ton message et j’espère que ta fille ira mieux. L’adolescence, une période peu évidente mais elle va y arriver . Gros bisous

  5. Anna
    16 mai 2019 / 21 h 11 min

    Chère Marie,

    Je me reconnais dans tes mots … et dans tes maux ! Combien de fois je suis restée chez moi incapable d’aller prendre le métro, combien de fois j’ai dit à d’autres personnes combien c’etait Dur pour moi et qu’on m’a dit c’est dans ta tête … combien de fois j’ai cru mourir ! Car c’est bien ça la plus grande peur aussi de l’angoissé : la mort.
    J’ai utilisé la technique du chewing-gum, moi j’avais l’habitude de me pincer et de mordre l’intérieur de la bouche pour me dire que tant que je ressentais les choses je ne tombais pas dans les pommes … l’impression de devoir enlever tous mes vêtements tellement je suffoque. La sensation d’etre En dehors de son corps … mon dieu que je connais tout ça ! Voilà près de 2 ans que je n’ai quasiment plus de crise d’angoisse … quelques fois elles reviennent me faire une petite piqûre de rappel ! Ce qui m’a aidé : le psy, le changement de vie radicale également ( bisarement sortir de ma zone de confort m’a aidé ), et la lecture des livres de Christophe André qui apprend à appréhender les peurs et les crises d’angoisses !!
    Alors voilà, merci Marie pour ces mots qui permettent de se dire que l’on est pas seule alors que pendant des années je l’ai pensé !

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 21 min

      Merci Anna pour ton message et d’avoir partagé ton vécu. Des bisous

  6. 16 mai 2019 / 21 h 21 min

    Merci pour ce poignant temoignage qui servira à d’autres j’en suis sure…
    🙏🏽🍃
    Faut bien un peu de pluie à travers ce soleil pour faire un bel arc-en-ciel 😘

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 21 min

      C’est beau ! Oui j’espère aider d’autres personnes dans cette situation et surtout, leur dire qu’il ne faut pas baisser les bras. Bisous

    • Da silva moreira
      20 décembre 2020 / 22 h 24 min

      Bonsoir Marie

      Merci beaucoup pour ton témoignage
      Sa donne de l’espoir je souffre de ce mal sa fait quelques années 3 ans j’ai pris des anti dépresseurs
      Sa alais mieux mais la sa recommence grâce a ton témoignage sa me donne un peut déspoir d’un jour pouvoir surmonter sa mon entourage aussi ne comprends pas c’est trés trés dur c’est un combat au quotidien contre nous mêmes sa me rasure que je ne suis pas la seule

      Merci beaucoup

      • Marie
        Auteur / autrice
        21 janvier 2021 / 20 h 50 min

        Tu n’es pas seule et tu y arriveras 🙂
        Courage

  7. Margaux
    16 mai 2019 / 21 h 23 min

    Bonsoir Marie.
    Tout d’abord merci. Merci de mettre des mots sur des choses qui comme tu le dis si bien nous font passer pour des « folles ». Je dis « nous » car je vis, à ma façon et du haut de mes 21 petites années, des crises similaires aux tiennes. Il est vrai que je n’en parle pas, ou très peu, et que lorsque je le fais on me regarde d’une façon étrange, personne ne comprend vraiment…
    Ton parcours me semble immense, on peut sentir dans tes mots le poids du vécu et tout le chemin que tu as pu faire. Étant plus jeune je n’ose pas dire « bravo », alors’ je dirais que je t’admire. Et tes mots ont renforcés en moi le désir de reprendre moi aussi  « le contrôle des ma vie ». Alors merci, merci, MERCI.
    Je suis sincèrement touchée, je n’ai pas les mots… de plus, c’est mon premier commentaire sur un blog, même si je te suis depuis un long moment déjà haha.
    Merci pour ton partage de vie intime avec nous, merci d’oser poser des mots sur ces sensations indescriptibles qui font si peurs… Merci pour tout le reste aussi, tout tes partages, toutes tes blagues, c’est un plaisir de te suivre. Merci d’avoir éveiller encore d’avantage en moi le désire de guérir.
    Encore un grand merci, tu m’as touchée en plein cœur…
    Je te souhaite tout le meilleur.
    Margaux

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 23 min

      Coucou Margaux, Mille mercis pour ton message et je suis heureuse de lire toute ta détermination à reprendre le dessus.
      Tu arriveras à reprendre le dessus. Je sais que ce n’est pas facile mais il ne faut pas baisser les bras.
      Prends soin de toi, des bisous

  8. Vanessa.drf
    16 mai 2019 / 21 h 29 min

    Eh bien un sacré parcours. Fier de toi tu peux être. Un combat qui j’espère d’ici quelques années sera complètement fini. Tu es sur le bon chemin en tous les cas ^^ des bisous

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 24 min

      Je pense que ca fera toujours partie de moi mais pour le moment, je suis sur la bonne voie 🙂
      Gros bisous

  9. romane
    16 mai 2019 / 21 h 32 min

    Je te remercie de prendre la parole sur un sujet aussi délicat ! Je souffre aussi de crises d’angoisses fréquentes et cela fait du bien de lire que je ne suis pas la seule. Pareillement je n’arrive toujours pas à faire des activités seule comme aller faire du sport ou au cinéma de peur de faire une crise et de n’avoir aucune « sortie de secours » ^^. Il est dur d’expliquer aux autres ce que l’on ressent et il est encore plus difficile qu’ils nous comprennent… Néanmoins il est vrai que parler de tout ce qui nous arrive fait du bien, même si bien souvent on n’est pas pris au sérieux. J’espère aussi pouvoir progresser et pouvoir vivre de nouveau « normalement » ! Bisous Marie.

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 25 min

      Parler est un moyen d’extériorisé. Tanpis si les gens ne comprennent pas, mais au moins tu exprimes ta situation.
      Prends soin de toi et je suis certaine que tu y arriveras.
      Gros bisous

  10. Laure
    16 mai 2019 / 21 h 37 min

    C’est vrai que cela n’est pas évident d’en parler. Il m’arrive de faire des crises d’angoisse dès que je suis chez des amis, de la famille ! Ça a commencé lorsque j’étais au lycée ! Un événement tout bête mais mon inconscient a pris le dessus ! Cela commence par des maux de ventre, diarrhées et vomissements ! Puis vient la crise de l’arme! J’arrive beaucoup plus a me maîtriser mais ce n’est pas évident !

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 25 min

      Oui mais c’est déjà un bon début si tu arrives à maitriser les crises. Bisous

  11. Angeline
    16 mai 2019 / 22 h 19 min

    Salut Marie,

    Je voulais te remercier pour ton article. Je me reconnais beaucoup dans ton histoire. Je suis d’Annecy, et je suis partie faire mes études à Lyon, et les angoisses se sont invitées par la même occasion. Au début tout doucement, ça ne m’empêchait pas de vivre, et je me voilais la face, ce n’était que du stress. Les années ont passées, les angoisses devenaient plus présentes, plus fortes, jusqu’à récemment où j’ai fait ma première crise d’angoisse. Toute seule dans mon lit le soir, loin de ma famille et de mon chéri. J’ai eu le souffle coupé, une douleur dans la poitrine et l’impression si réelle que j’étais en train de mourir. Cette sensation, tout comme toi, je ne l’oublierai jamais.
    Pour ma part l’hypnose m’aide énormément, mais les anticipations d’angoisses sont toujours là. J’essaie de ne pas être trop dure avec moi même et je me laisse le temps de guérir tout doucement.
    Je te raconte clairement ma vie, mais ça fait du bien de se rendre compte que l’on est pas seule. Alors merci, tes mots sont justes et ils me permettent de me sentir moins honteuse de cette situation.
    Je te souhaite plein de bonheur et d’énergies positives pour vivre enfin ta vie comme tu le souhaites.

    A bientôt

    Angeline

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 27 min

      Coucou Angeline,
      Ne sois absolument pas honteuse de toi à cause des crises.
      On n’a pas toujours le controle de ce que le corps décide.
      Je te souhaite plein de force pour ce combat mais il faut prendre le temps et ca ira mieux.
      Prends soin de toi, gros bisous

  12. Mathilde
    16 mai 2019 / 23 h 36 min

    Bonsoir Marie, quel bonheur de lire ton article ! Ça peut paraître paradoxal le sujet n’etant pas des plus joyeux ! Depuis l’age de 17ans je souffrais de crises d’angoisses qui m’ont bien « pourri » la vie, j’aurai tellement aimé te lire à cette époque où je me sentais si seule et complètement démunie par la situation … ! Pendant des années j’ai cherché ma solution pour sortir de tout ça et en plus de la thérapie moi c’est l’hypnose qui m’a aidé à me sortir de tout ça ! Ça a été radical ! J’ai fêté mes 30ans cette année sans médicaments ni grosses crises d’angoises à l’horizon depuis plus d’un an, et je suis enceinte de bientot 4mois 🙂 pour mon plus grand bonheur 🙂
    Ma vie a bien changé grâce à l’hypnose je voulais donc aussi te le partager . Te dire un énorme MERCI pour cet article tellement précieux sur des sujets polémiques alors qu’ils ne le sont pas ! Bravo pour la force que tu as en toi !
    Je te souhaite pleins de bonnes choses pour le futur ☺️

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 28 min

      Mille mercis pour ton message et d’avoir partagé ton histoire avec tout le monde ici.
      C’est important les retours et les moyens qui ont fonctionné.
      Félicitations pour ton baby !
      Gros bisous

  13. Johanna
    17 mai 2019 / 0 h 04 min

    Coucou Marie,
    Très bel article. Tu es une femme forte avec beaucoup de courage, tu peux être fière de toi ! Un bel exemple pour toutes les personnes dans cette situation.

    Je t’embrasse.
    En espérant te revoir vite,
    Bisous

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 33 min

      Mille mercis ! Des bisous

  14. Cathy
    17 mai 2019 / 0 h 08 min

    Je pense que nous sommes nombreuses à vivre des situations similaires… Je me reconnais tellement dans certains de tes maux, mots…
    C’est tellement difficile à expliquer il faut le vivre mais qu’est ce que ça nous bouffe et qu’est ce que ça nous vole comme temps.
    Je suis heureuse pour toi que tu ailles mieux. Tu fais tout pour et c’est ce qui t’aide j’en suis convaincue.
    Pleins de bonnes choses pour ta vie future et bravo à toi!

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 34 min

      Oui parfois expliquer nos maux ne suffit pas pour les faire comprendre mais au moins ca nous aide petit à petit.
      Pleins de jolies choses à toi aussi.
      Des bisous

  15. Dounia
    17 mai 2019 / 7 h 47 min

    Bonjour Marie, je te suis depuis un moment sur Instagram maintenant mais c’est la 1ère fois que je viens sur ton blog. Cet article me parle beaucoup. J’ai vécu la même descente aux enfers que toi il y a maintenant plus de 3 ans. Un soir, je manque d’air, j’ai l’impression d’étouffer, de mourir, je m’en rappelle comme si c’était hier… je fonds en larme ce soir là je n’arrive plus à me contrôler. Prise de panique je vais voir mon médecin le lendemain, et là verdict j’ai fait une crise d’angoisse. Je n’allais pas bien du tout à cette période et clairement tout s’est enchaîné. Comme toi on m’a prescrit des anxiolytiques, de la grosse merde à prendre à l’arrive d’une crise. Sauf que ça n’allait pas mieux évidemment! J’avais l’impression de faire une crise cardiaque ou un AVC a chacune de mes crises. Le psychisme est tellement fort que j’ressentais les symptômes… mais ça tu le sais bien! Bref j’allais à la fac à ce moment là mais c’était dur. Je fondais en larmes pour rien, impossible de sortir au ciné etc.. bref. Le sport est qqc qui m’a aidé et aussi la prise de conscience que certaines personnes étaient toxiques pour moi. Il m’a fallu du temps pour m’en sortir mais ojd ça fait presque 2 ans que je ne fais plus de crise. Je revis. Courage à toi et ne lache rien t’es sur la bonne voie. Je te fais de gros bisous. Et merci d’en Parler car comme tu le dis on a souvent l’impression d’etre Seule à vivre ça et de devenir folle…
    ❤️

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 35 min

      Mille merciiis pour ton message qui est fort.
      De bisous

  16. 17 mai 2019 / 8 h 38 min

    Bonjour Marie,

    Excellent article ! Bravo pour ta démarche, bravo de t’être ainsi racontée.
    J’ai exactement le même parcours que toi avec les crises d’angoisses. Depuis 2013 donc 6 ans.
    Mêmes peurs, mêmes symptômes, mêmes phobies, isolement, solitude,peur de sortir, peur de mourir, peur d’aller dans les magasins …
    Tout ce que tu expliques je le vis moi aussi depuis bientôt 6 ans.
    Je vois un psy depuis 3 mois, il est excellent ! Nous avons mis le doigts sur la source de mes crises. J’avance vite et bien. En 3 mois je n’ai seulement eu que 2 petites crises ( que j’appellerai plutôt  » une montée de stress ), ce qui pour moi est énorme car tout comme toi, c’était toutes les semaines et parfois même tous les jours.
    C’est amusant car j’ai toujours aimé te suivre sur les réseaux et ton blog car d’une certaine façon, je me reconnais en toi. Ce qui aujourd’hui s’explique.
    Je t’embrasse bien amicalement !

    • Hélène
      20 mai 2019 / 21 h 43 min

      Bonjour Marie,
      Merci à toi de nous faire partager tout ça !
      Ce qui m’aide c’est de respirer bien fort et de me répéter dans ma tête « Tout va bien, tout se passe bien « ,
      ça va un peu mieux ensuite.
      Moi c’est toujours en réunion au boulot que les crises surviennent, je suis dans le contrôle de ce qui se passe, j’ai des bouffées de chaleur et une montée de stress. Je me sens completement épuisée quand la réunion se termine. Pas facile de gérer mes crises d’angoisse en public.
      Je me félicite à chaque fois que je sors de réunion pour m’encourager et progresser.

      • Marie
        Auteur / autrice
        23 mai 2019 / 18 h 30 min

        Coucou !
        Tu peux être fière de toi car une crise d’angoisse gérée pendant une situation de stress est une victoire !
        C’est toi qui a pris le controle, tu peux être fière oui !
        Prends soin de toi,
        Gros bisous

  17. 17 mai 2019 / 9 h 06 min

    M’enfin moi qui je commente jamais un blog , là je ne peux pas te dire à quel point tu es géniale ! Ce que tu as fait est super et tu peux être fière de toi ! Bravo Marie xxxx

  18. Pecheux- jehl
    17 mai 2019 / 9 h 23 min

    Coucou vous
    Vous devriez faire des séances avec un genealo-psychologue …ces angoisses sans aucunes raisons apparentes sont souvent une transmission familiale ou découlent d’événements durant votre prime enfance ou pendant la grossesse ou même qq fois une forme d’allergie 💐
    Courage à vous
    Fabienne

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 36 min

      Merci Fabienne !

  19. 17 mai 2019 / 11 h 08 min

    Je te le redis ici mais bravo Marie!
    Tu peux être fière de toi.
    On pense parfois que l’on aura pas la force de traverser ces épreuves mais en fait on y arrive. On est beaucoup plus fort que ce que l’on croit. Même si ça prend du temps.
    Étant dans une situation un peu similaire depuis bientôt un an, 2 thérapies m’aident à me sortir de cet enfer. L’Emdr associée à la thérapie comportementale et cognitive.
    Et 2 phrases : « rien de dire toujours »
    (Quand tu es dans le creux de la vague, se dire ça aide bien) et « il ne nous est donné d’épreuves que nous ne puissions surmonter ». C’est vrai, on survit toujours même si c’est très très difficile.
    Je te souhaite que ces crises disparaissent pour toujours mais je suis sûre que ce sera le cas avec le chemin que tu as parcouru ces dernières années.
    Bisous

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 36 min

      Ma Julie,
      Merci pour ton message, j’espère que toi aussi tu trouveras le chemin de la paix avec ton toi.
      Courage, et prends soin de toi.
      Gros bisous

  20. Mealonnier
    17 mai 2019 / 14 h 18 min

    J’ai vraiment envie de te dire un grand merci pour ton témoignage ,jen parlais hier as une amie des mêmes symptômes et j’avais peur de devenir folle grave a toi je sais que je ne le suis pas et que je peux me faire aidé bravo pour ton courage et ton amour en en parlant tu en aide plus d’une comme moi.

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 37 min

      Tu n’es pas folle, je te rassure.
      Crois en toi et fais appel à des pros qui t’aideront dans la gestion des angoisses.
      Gros bisous

  21. 17 mai 2019 / 16 h 14 min

    Venant de toi, qui semble tout avoir, va partout, correspond aux standards de beauté dt de caractère tjs souriante et positive , oui ça passe d’en parler. Magali, 35 ans borderline, hyperphage, personnalité abandonique, agoraphobe qui ne sort vraiment pas, en obésité morbide, qui en a perdu ses animaux jusqu’à la spa qui a saisi mon chat à mon domicile pendant mon hospi en mon absence, c’est moins vendeur. Là en ce jour gris et vide je bouffe, je dors, je pleurs mon teckel de 15 ans, ma ptite fille, ma bouledogue, que vous aviez rencontrée au trainonline, et mon chat. Je vais dormir et çà ira mieux demain …

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 39 min

      J’espère que tu vas mieux Magali et je suis désolée de lire ton message.
      Tout le monde peut parler des ses problèmes ce n’est pas une question de critères physiques ou autres.
      Ne crois pas que tu es moins bien qu’une autre car je t’ai rencontré et tu es un belle personne, coquette, souriante et drole.
      Prends soin de toi,
      Des bisous

  22. Lydie
    17 mai 2019 / 17 h 47 min

    Bonjour,
    Je crois que nous sommes plusieurs à vivre ces moments epuisants que sont les crises d’angoisse… j’en ai fait les frais il y a 5 ans maintenant.
    Et comme toi j’ai essayé de me prendre en main.
    J’ai consulté une psy avec une méthode qui s’appelle l’EMDR. Ça m’a changé ma vie. Je n’ai pas refait une crise d’angoisse après avoir vu cette psy 8 fois! (Seulement!!)
    8 séances m’ont permis de mettre le doigt sur un événement de ma vie d’enfant, qui a ressurgi à travers un autre événement de ma vie d’adulte….
    Je remercierai cette psy tte ma vie.
    N’hésitez pas à regarder les forums sur la technique emdr, cest fantastique..
    Bon courage Marie.

    Lydie

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 40 min

      Coucou Lydie,
      Merci pour ton message et de partager ton expérience avec cette technique que je ne connaissais que de nom.
      Je suis sure que ton message aidera plusieurs personnes 🙂
      Bisous

  23. Odile Wasse
    17 mai 2019 / 17 h 48 min

    Bonjour,je te suis sur insta et j ai été intéressée par ton article.
    Je suis infirmière et j ai découvert L HYPNOSE, pour me soigner d’une vieille douleur en moi.Je mesuis lancée. J ai rencontré une hypnitherapeute formidable,qui est est devenue une amie.
    Je me forme petit a petit a cette technique qui est un outil formidabke dans ma profession.
    Je pense sincèrement que tu devrais essayer…. c’est tellement dommage d’avoir des angoisses en soir alors que il y a franchement possibilité de traiter cela.
    De plus tu es jeune…. et cela pourrait aussi permettre de ne pas transmettre cela à tes futurs enfants…
    Bonne réflexion
    Odile

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 41 min

      Coucou Odile,
      Merci beaucoup pour ton message.
      Bisous

  24. Marinerev
    18 mai 2019 / 1 h 45 min

    C’est assez surprenant de tomber sur cet article quand t’es en ce moment en train d’essayer de lutter contre une crise qui essaie depuis 2h vouloir m’envahir mais que tu luttes luttes encore pour qu’elle n’arrive pas…. mais tu connais bien les ressenti qu’on peut avoir avant cette foutu crise… les idées pas claires, ce mal être qui t’envahit le corps et l’esprit… ce coup de chaud ou de froid…. la respiration qui commence à saccader…. bref !
    Je me dis que venir témoigner à mon tour va peut être réussir a ne pas la laisser venir complètement!
    Comme toi j’ai commencé il y a longtemps… 16 ans on me diagnostique dépression! Et durant cette période j’ai surtout laisser les crises d’angoisses, tétanie, hypocondrie, s’installer à l’interieur de moi! Combien de fois au début j’ai fini aux urgences car je pensais que j’etais en train de faire une crise cardiaque, ou autre malaise mortelle! Et je repartais tjrs avec ce diagnostic « ce sont les nerfs! Calmez vous! » « c’est dans votre tête ! Rien de grave » tu as raison au jour d’aujourd’hui et encore plus avant (Car personne osait en parler) cette « maladie » est mal reconnu! Vu que c’est psychologique on préfère te mettre dans la dépressive, te faire avaler des médocs miracle et au revoir, débrouillez vous!
    De mon côté je n’ai pas encore réussi à arrêter totalement mon antidépresseur, comme la peur de retomber au plus bas…
    En presque 15 ans j’ai vu psychiatres, psychologues (merci les tarifs non remboursés, c’est un luxe d’être angoissé) micro Kine, acupuncture, sophrologie, ostéopathe….la liste est vraiment longue! Certains m’ont aidés, d’autres non.
    A 33 ans aujourd’hui j’ai juste appris que j’allais devoir vivre avec, et les laisser m’accompagner dans mes moments de stress trop’fort. J’arrive juste à vivre normalement maintenant (j’ai connu agoraphobie, claustrophobie…:ect) mais avec tjrs ce fond anxieux. Là ce soir par exemple cette crise est arrivé car bcp’de fatigue + événement stressant + insomnie… = crise d’angoisse bonjour! Mais au lieu de courir aux urgences comme j’aurai pu faire avant, j’ai respiré dans mes mains calmement, pris un peu de fleurs de Bach, et pris mon téléphone pour me changer les idées et tomber sur ton texte qui fait du bien! Car oui finalement ça fait du bien ces témoignages! Se sentir moins seule et commencer à comprendre qu’on est BEAUCOUP dans le même bateau.
    Merci Marie pour ça , ça aide et aidera bcp de jeunes personnes qui connaîtrons et se reconnaîtrons dans ce témoignage! Et mettrons un nom sur leur mal être.
    Un peu bavarde je crois… eh mais attendez?! Le début de crise semble être partie 🙂 FOUTU mental! Je te hais!
    Bisous Marie!

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 43 min

      Merci pour ton message Marine et je suis contente de lire que d’écrire ton histoire t’a aidé à faire disparaitre la crise.
      Ton parcours est courageux et intense.
      Au bout d’un moment on se fait une raison de vivre avec ca mais en essayant de maitriser notre quotidien.
      Prends soin de toi,
      Gros bisous

  25. Ems
    20 mai 2019 / 11 h 26 min

    Holà ! Je te suis depuis un moment sur les réseaux sociaux mais je n’ai découvert que récemment que tu fais des crises d’angoisse. Depuis mon entrée à l’université, il y a maintenant 4 ans, je fais des crises d’angoisses qui arrivent lors d’un moment de stress. La première fois que ca m’est arrivé, c’était juste avant un oral, j’ai commencé à paniquer pour je ne sais quelle raison. Il faut savoir que j’ai fais plusieurs années de théâtre et de danse classique. Le stress, la scène et le publique, je connaissais. Aujourd’hui et depuis maintenant 4 ans, je ne peux plus parler en public sans faire une crise, j’ai cette boule dans la gorge qui m’empêche de parler et je suis prise de chaud. Les personnes autour de moi ne comprennent pas et me dise que je stresse pour rien mais c’est quelque chose que je ne controle pas. Je me force quand même à aller au bout des choses malgré la crise en me disant que ca passera une fois que j’aurais finis. Je n’ose pas aller voir de professionnel pour guérir. Je prends juste sur moi tout les jours.
    J’espère avoir un jour le courage d’en parler avec un professionnel.
    Mais ca aide de savoir qu’on est pas les seuls dans cette situation, donc merci d’en parler ouvertement.

    Ems xxx

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 45 min

      Coucou Emeline,
      Pourquoi tu ne n’oses pas aller voir un professionnel ? Seule on y arrive pas, je te le promets.
      Il faut se faire aider et y aller à son rythme.
      Tu es forte car tu arrives à maitriser les crises.
      J’espère que tu franchiras le cap de te faire aider.
      EN attendant, prends soin de toi,
      Des bisous

  26. 22 mai 2019 / 14 h 35 min

    Je savais que tu avais fat des crises d angoisse, mais je peux te dire une crise par semaine c est beaucoup pour beaucoup, mais rien pour moi j’aurais pu t’envier à certains moments…. Suite à un accident de voiture il y a 21 mois (c est aussi pour cela qu’on ne me voit plus nulle part à Lyon) j ai fait parfois jusqu’à 20 crises d angoisse par jour, je suis suivie par un psychiatre, un psychologue aussi.J’ai ce qu’on appelle un stress post traumatique j ai eu une hospitalisation à domicile pendant 2 mois qui s est terminée il y a presque 2 mois…. je vais un peu mieux aujourd’hui mais les crises sont encore là de temps en temps, j’ai en core plein de phobies, mais je me dis que j avance à mon rythme, tout doucement les crises d angoisse sont plus rares, mais il y a tellement de trucs à gérer encore …. je t ’embrasse

    • Marie
      Auteur / autrice
      23 mai 2019 / 18 h 32 min

      J’espère que tout ira pour toi, prends soin de toi.
      Bisous

  27. Pauline
    29 mai 2019 / 13 h 49 min

    Je que trop bien ce que tu decris, à 30 cela fait deja 22 ans que je souffre de ces symptomes.
    Pendant une periode j’étais à une crose par jour, horrible.
    Malheuresement dans mon cas, ça va mieux, je me connais mieux mais les choses ne sont pas réglées.
    J’ai tout éssayé, TCC, hypnose, EMDR…. et j’en passe.
    Je suis un cas recalcitrant, je n’ai jamais trouvé le bon thérapeuthe assez investi pour m’aider.
    Bon courage à toutes celles qui sont dans ce cas, on se sent souvent incomprises et trop souvent ignorées par le corps médical.

    • Marie
      Auteur / autrice
      10 août 2019 / 19 h 11 min

      Courage Pauline je sais combien c’est long mais il ne faut pas perdre espoir.
      Des bisous

  28. Carole
    4 juin 2021 / 20 h 44 min

    Bonjour,
    C’est exactement ce que je vis au quotidien. Une lutte permanente contre moi même. On est seule face à ça dans l’entourage, je confirme. Jusqu’à lire ton post, je pensais être la seule à vivre cela. J’ai essayé l’energeticienne (pas mal), l’ostéopathie (effet inverse recherché), la paroxetine (ca m’a beaucoup aidé, mais depuis l’arrêt, c’est compliqué à gérer..). Je ne sais plus ou est moi d’avant…impossible d’avaler quoi que ce soit pendant les crises. Bref, bravo pour ton parcours !! Et félicitations pour ce petit bout de chou tropgnon 😊

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